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Au mois de décembre, j’ai craqué pour un "Raspberry Pi 3 Model B", pour plusieurs raisons, dont celle de ma curiosité informatique.
Mais au fait, c’est quoi un Raspberry Pi ?

Le Raspberry Pi 3 dans sa boîte
Caractéristiques du Raspberry Pi 3 Model B

Le Raspberry Pi est un nano-ordinateur de la taille, grosso modo, d’une carte de crédit. Ce qui est impressionnant, ce sont ses caractéristiques. Sur un petit bout de carte électronique, il y a un microprocesseur à quatre coeurs, 1 Go de RAM, une puce Wifi 802.11n, une puce Bluetooth 4.1, une puce graphique (pour l’affichage), quatre ports USB, un port Ethernet 10/100, un port HDMI, un port Jack 3,5 mm, un port pour carte micro-SD, et un port USB pour l’alimentation. Il y a aussi trois connecteurs pour brancher directement des modules : un pour une caméra, un pour un écran, et le dernier, le port GPIO, pour brancher des cartes diverses et variées.

Le tout dans un boitier transparent

Petit tour du propriétaire en détails :

De gauche à droite : l'alimentation, le port HDMI et le port Jack
Les dissipateurs thermiques et les différents connecteurs
Le port Ethernet et les quatre ports USB
Vue des trois connecteurs internes
Le port micro-SD (sans la carte)

La carte vaut environ 30/40 €, selon les jours et les endroits où vous l’achetez. J’ai acheté la mienne 29 €, port compris. J’ai bénéficié d’une promotion.

J’ai rajouté, question de confort, une alimentation, mais un chargeur type smartphone avec une fiche micro-USB ferait tout aussi bien l’affaire, ainsi qu’un boitier pour faire plus propre et éviter les courts-circuits si un objet métallique venait à tomber dessus, le tout pour 15 €. C’est un kit qui contient en plus des dissipateurs thermiques (trois) pour refroidir les puces.

L'alimentation 5V / 3000 mA avec sa fiche micro-USB

Une carte micro-SD est nécessaire, car c’est elle qui va contenir la partie logicielle et Système d’Exploitation. J’ai pris une Samsung 32 Go à 18 €. J’aurais pu en prendre une plus petite, 4 Go étant le minimum, 8 go étant confortable, mais comme je ne sais pas encore trop ce que je vais faire avec, j’ai préféré rajouter quelques euros et être tranquille. La carte est livrée avec un adaptateur SD <-> micro-SD pour être compatible avec n’importe quel lecteur de cartes.

La carte micro-SD et son adaptateur

Attention à ce sujet, toutes les cartes semblent ne pas fonctionner correctement. Je vous renvoie directement sur le site de elinux.org, ce qui vous facilitera la tâche.

Donc, petite addition : 29 + 15 + 18 = 62 €

Il faut rajouter un écran pour l’affichage, un clavier et une souris. Comme j’ai un peu de stock de ce côté, pas besoin de faire des dépenses inutiles. 😉

Bon, maintenant que le tour du propriétaire est fait, voyons l’installation de la bête.

Mon ordinateur est un Mac (si, je vous l’assure…), et donc pas question de passer sous Windows.
J’ai installé RPI-sd card builder, disponible pour mac OS. Cet utilitaire va me permettre de transférer des fichiers, et donc le Système d’Exploitation, directement sur la carte micro-SD.

De l’autre côté, j’ai téléchargé Jessie. Ce n’est pas une call-girl virtuelle, mais un Système d’Exploitation fonctionnant sur Raspberry. Son petit nom est Raspbian Jessie.
C’est la version officielle : "Raspbian is the Foundation’s official supported operating system." (Raspberry Pi Fondation). Déformation professionnelle oblige, le fonctionnaire que je suis fonctionnant, je charge cette version.

Elle est téléchargeable ici. Attention, plus de 4 Go tout de même.

Lancement de RPI-sd card builder. Première fenêtre. Il me demande où est l’image disque à installer (Jessie).

Petit rappel si la carte est bien connectée à l’ordinateur

Tous les volumes disponibles sont affichés.

Il faut tous les désélectionner, cela va plus vite, et ne sélectionner que celui de votre carte.


Si vous avez un doute sur le nom et numéro du volume, vous pouvez vérifier via "Utilitaires de disque". Ici, c’est "disk5".

Le mot de passe administrateur de la machine est saisi.

Petit message qui demande d’attendre que la copie soit terminée.

Il suffit d’attendre. Il n’y a pas de message ou d’affichage de la progression. En revanche, une icône dans la barre des menus vous indique que le programme fonctionne. C’est discret.

Une fois la copie terminée, petit message de confirmation.

Voilà. Vous pouvez éjecter la carte micro-SD de votre Mac.

Une fois Jessie installé, il suffit de placer la micro carte dans son connecteur.
Branchement des périphériques, un vieux clavier Apple et une souris Microsoft (oui, j’ai ce genre d’objet chez moi, mais faut avouer, je ne sais pas d’ou elle sort).
Un câble réseau pour connecter la carte à Internet.
Un câble HDMI->DVI pour connecter à un écran.
Ne reste plus qu’à brancher l’alimentation. Ne possédant pas de bouton ON/OFF, le Raspberry démarre sitôt que l’alimentation est branchée.
Quelques secondes plus tard, la framboise apparait.

Démarrage d’un Raspberry Pi 3 model B
Patrice Freney

Je suis désolé pour la médiocre qualité de la vidéo, mais filmer un écran n’a jamais été un gage de qualité sans matériel adapté. J’ai fait avec les moyens du bord. 🙁

Le démarrage est rapide et les logiciels sont accessibles en quelques secondes.
À noter qu’il y a un premier démarrage lors du premier boot de la machine (synchronisation de l’écran), puis ensuite le second démarrage est classique.

C’est tout de suite opérationnel si tout est branché correctement : clavier, souris, écran, câble Ethernet.

Un site web sur Raspberry &#128578;

Et ensuite, un projet ?
Sans doute pour un autre article prochainement.


Liste du matériel acheté :

  • Raspberry Pi 3 Model B : eBay
  • Kit boitier + dissipateurs + alimentation : Amazon
  • Carte Samsung 32 Go : Amazon

Attention les prix ont changé, et je ne sais pas si les liens resteront valables dans le temps.