Au menu du jour, vaisselle !

C’est plutôt assez courant dans la restauration d’ordinateurs, il faut nettoyer les plastiques.
Rien de bien exceptionnel : éponges, brosse, brosse à dents, liquides de nettoyage surtout de l’huile de coude…

On ne s’imagine pas toujours la crasse qui s’accumule dans un ordinateur au fil des ans…

Il est par contre impératif de bien sécher les pièces de suite afin d’éviter les traces d’eau, mais aussi, car il a y souvent des pièces métalliques qui risquent de rouiller. Pour cela, serviette douce et compresseur pour chasser l’eau au maximum.

À part un nettoyage classique, j’ai dû procéder à un traitement de la corrosion sur la face arrière. Elle n’est pas composée uniquement de plastique, mais elle a aussi une partie métallique qui a subi les outrages des piles. Pas grand-chose, mais il faut mieux traiter. C’est ce que j’ai fait, mais partiellement. Acide, peinture…

Il y a aussi le système de fermeture, constitué de deux vis, qui était à revoir, légèrement grippé. Nettoyage et graissage des pièces, suivi du remontage.

Vues d’ensemble de la face arrière :

Sur la photo de toutes les pièces, on peut voir que les plastiques n’ont pas tout à fait la même couleur. C’est assez classique, le plastique a tendance à jaunir avec le temps et les phénomènes extérieurs, les ultraviolets notamment.

Un "remède" existe cependant pour déjaunir les plastiques, il se nomme le retrobright. J’ai placé les guillemets, car il ne fonctionne pas toujours et le jaunissement revient petit à petit. Le sujet fait grand débat sur Internet entre collectionneurs de vieux ordinateurs (et d’autres objets aussi).
J’ai fait un choix il y a quelques années, de ne pas utiliser cette méthode. Entre le fait d’enrober les plastiques de matière assez agressives, puis ensuite de les placer au soleil ou sous UV, je ne suis pas favorable, car la matière est chimiquement modifiée. Ce n’est que mon avis. Donc, je ne fais pas et je préfère que mes machines jaunissent avec le temps. Si une réelle solution existe dans quelques années, j’aviserais à ce moment-là.

Donc, pas de retrobright ici, même si c’est tentant d’avoir de belles machines avec les couleurs originales.
Peut-être ferais-je un essai sur une carcasse un de ces jours, lorsque j’en aurais l’envie et le temps. Pas à l’ordre du jour.

Donc, pour conclure, les plastiques du LISA sont propres, sains, et ne demandent qu’à être remontés, mais ce n’est pas pour tout de suite.

To be continued…

Image par PublicDomainPictures de Pixabay